Comment préparer son entrée en thèse
Qu'est-ce qu'une thèse ? Un PhD ?
Une thèse est un diplôme universitaire de formation « à et par la recherche » qui s’obtient en général en 3 ans (parfois 4 ou 5 ans). C’est la version française du PhD anglo-saxon. Certaines écoles de commerce qui n’ont pas l’habilitation à délivrer des doctorats ont récemment ouvert des formations à la recherche intitulées PhD.
La thèse permet d’accéder aux postes d’enseignement dans le supérieur (universités et écoles). La thèse est devenue le sésame indispensable pour devenir un enseignant-chercheur de l’enseignement supérieur.
L’inscription en thèse est ouverte aux titulaires de master. Une formation à la méthodologie, à l’épistémologie et une bonne connaissance des théories du domaine étudié sont souvent des préalables indispensables à l’inscription.
S’inscrire en thèse nécessite d’avoir l’accord d’un directeur de thèse qui assurera l’encadrement de la thèse. Contrairement aux autres diplômes, la thèse est fortement marquée par l’intuitu personæ entre le ou la doctorant(e) et son directeur.
S’inscrire en thèse consiste à :
- Construire un projet de recherche en quelques pages (faire un lien vers « projet de recherche »).
- Identifier un directeur de thèse potentiel à qui sera soumis le projet de recherche. Il vaut mieux proposer au directeur de thèse ciblé un projet de recherche correspondant à ses axes de recherche.
- S’inscrire dans l’école doctorale de son directeur de thèse. Bien souvent, il faut réunir un certain nombre de conditions en termes de niveaux de diplômes obtenus, des notes à ses diplômes, de financement des années de thèse…
- Suivre les séminaires obligatoires de l’école doctorale.
- Présenter au moins une fois par an l’avancement de ses travaux de recherche dans son centre de recherche.
La thèse est un travail de réflexion théorique ancré dans une collecte de données empiriques. Le chercheur ne travaille pas dans une tour d’ivoire mais construit des modèles et des théories du fonctionnement des organisations et des marchés s’appuyant soit :
- sur des données issues de base de données existantes ou qu’il construit ;
- sur des enquêtes larges construites rigoureusement et traitées avec les dernières techniques statistiques disponibles ;
- sur des entretiens de larges échantillons d’entreprises, d’organisations, de consommateurs, etc. ;
- sur des études de cas approfondies qui permettent de comprendre toute la richesse des situations organisationnelles vécues par les salariés ;
- sur des archives d’entreprises pour ceux privilégiant les recherches longitudinales de longue portée ;
- ...
L'AFC promeut la mise en ligne des thèses soutenues en CCA sur HAL, le site d'archivage du CNRS. De nombreuses thèses soutenues en CCA ces dernières années y sont ainsi disponibles.
Choisir un directeur de thèse
Seuls les professeurs des universités (ou équivalent) et les enseignants-chercheurs titulaires d'une HDR (habilitation à diriger des recherches) peuvent encadrer des thèses.
Le tableau suivant recense, depuis 2010, les directeurs et directrices de thèse membres de l'AFC.
Directeurs et directrices de thèse* | Institution |
Simon Alcouffe | Toulouse Business School |
Pascal Alphonse | Université de Lille 2 |
Nicolas Antheaume | Université de Nantes |
François Aubert | Université d'Auvergne |
Gérald Augustin | Université Paris-Descartes |
Pascal Barneto | Université de Bordeaux |
Michel Baupin | Université de Caen Basse-Normandie |
Nicolas Berland | Université Paris-Dauphine |
Sylvie Berthelot | Université de Sherbrooke, Canada |
Nadédjo Bigou-Lare | Université de Lomé, Togo |
Jean Biwole-Fouda | Université de Yaoundé 2, Cameroun |
Patrick Boisselier | CNAM |
Marc Bollecker | Université de Haute-Alsace |
Thierry Burger-Helmchen | Université de Strasbourg |
Vedran Capkun | HEC Paris |
Laurent Cappelletti | CNAM |
David Carassus | Université de Pau |
Jean-Francois Casta | Université Paris-Dauphine |
Philippe Chapellier | Université de Montpellier |
Stéphanie Chatelain-Ponroy | CNAM |
Jean-Noël Chauvey | Université de Montpellier |
Mohamed Chelli | Toulouse Business School |
Bernard Christophe | Université de Picardie |
Bernard Colasse | Université Paris-Dauphine |
Salma Damak-Ayadi | Université Paris-Dauphine |
Claire Dambrin | ESCP Europe |
Yves De Rongé | Université Catholique de Louvain |
Frédérique Déjean | Université de Lorraine |
Florence Depoers | Université Paris Sud |
Aude Deville | Université de Nice |
Pascal Dumontier | Université Pierre Mendès-France Grenoble |
Yves Dupuy | Université de Montpellier |
Ariel Eggrickx | Université de Montpellier |
Bertrand Fauré | IUT de Tarbes |
Pierre Fenies | Université d'Auvergne |
Yves Gendron | Université Laval, Canada |
Irène Georgescu | Université de Montpellier |
Sophie Giordano-Spring | Université de Montpellier |
Christophe Godowski | Université Toulouse 1 Capitole |
Hammami Helmi | ESC Rennes |
Christian Hoarau | CNAM |
Thomas Jeanjean | ESSEC Business School |
Anne Jeny-Cazavan | ESSEC Business School |
Iulia Jianu | Bucharest University of Economic Studies, Roumanie |
Wafa Khlif | Toulouse Business School |
Djamel Khouatra | Université de Lyon 3 |
Amel Kouaib | FSEG de Sfax, Tunisie |
Catherine Kuszla | Université d'Angers |
Pierre Labardin | Université Paris-Dauphine |
Caroline Lambert | HEC Montréal |
Evelyne Lande | Université de Poitiers |
Bernard Leca | ESSEC Business School |
Cédric Lesage | HEC Paris |
Yves Levant | Université de Lille 2 |
Hélène Löning | HEC Paris |
Jerome Maati | Université de Lille 1 |
Michel Magnan | Université Concordia, Canada |
Véronique Malleret | HEC Paris |
Yves Mard | Université d'Auvergne |
Isabelle Martinez | Université Paul Sabatier Toulouse 3 |
Christophe Maurel | Université du Mans |
Jérôme Méric | Université de Poitiers |
Francois Meyssonnier | Université de Nantes |
Franck Missonier-Piera | Université de Fribourg, Suisse |
Jérémy Morales | Royal Holloway University of London |
Nicolas Mottis | ESSEC Business School |
Yvonne Muller | Université Paris 10-Nanterre |
Gérald Naro | Université de Montpellier |
Alexis Ngantchou | Université de Douala, Cameroun |
Thierry Nobre | École de management de Strasbourg |
Gwenaëlle Nogatchewsky | Université Paris-Dauphine |
Bernard Olivero | Université de Nice |
Stéphane Onnee | Université d'Orléans |
Charles Piot | Université Pierre Mendès-France Grenoble |
Christian Prat-dit-Hauret | Université de Bordeaux |
Carlos Ramirez | ESSEC Business School |
Sylvie Rascol-Boutard | Université de Montpellier |
Angele Renaud | Université de Bourgogne |
Madina Rival | CNAM |
Sébastien Rocher | Université d'Angers |
Jean-Luc Rossignol | Université de Franche-Comté |
Olivier Saulpic | ESCP Europe |
Guy Solle | Université de Lorraine |
Kadouamai Souleymanou | Université de Ngaoundere, Cameroun |
Samuel Sponem | HEC Montréal, Canada |
Hervé Stolowy | HEC Paris |
Hubert Tchakoute-Tchuigoua | Kedge Business School |
Adriana Tiron-Tudor | Babes Bolyai University, Roumanie |
Eric Tort | Université de Lyon 3 |
Denis Travaillé | Université de Lyon 3 |
Elisabeth Walliser | Université de Montpellier |
* Si en tant que directeur ou directrice de thèse ayant déjà été membre de l'AFC votre nom n'est pas dans la liste ou que vos informations ne sont pas à jour dans le tableau, n'hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact.
Qui peut faire une thèse ?
Il n’y a pas de profil type du futur doctorant mais celui-ci doit faire preuve :
- d'une forte motivation ;
- d'une grande capacité de travail ;
- d'une capacité à auto-organiser son travail ;
- d'une capacité à accepter les situations non routinières et parfois stressantes ;
- d'une curiosité permanente qui le conduit à tout questionner ;
- d'une appétence pour la lecture ;
- d'un bon niveau d’anglais tant à l’écrit qu’à l’oral.
Deux configurations se rencontrent habituellement :
- Un étudiant en fin de formation initiale (universités ou écoles) ayant obtenu un master avec mention et qui souhaite prolonger ses études pour devenir enseignant-chercheur ou acquérir des compétences de haut niveau grâce à la recherche pour ensuite proposer ses services à une entreprise, à des consultants ou à une administration.
- Un professionnel d’entreprise (consultant ou autre) qui souhaite s’orienter vers le métier d’enseignant-chercheur ou acquérir des connaissances et des méthodes pour enrichir l’exercice professionnel de son métier. Un profil courant est celui du professionnel approchant de la quarantaine et qui souhaite prendre un virage professionnel fort. Ce candidat connaît en général bien l’entreprise
Avant de se lancer dans un processus de recherche, nous ne saurions que trop conseiller :
- D’aller dans une bibliothèque universitaire pour consulter des exemples de thèses soutenues, en prenant garde au fait qu’il existe une très grande variété de formats de thèse (des thèses en CCA sont également accessibles dans la collection de l'AFC dans halshs).
- De consulter, toujours dans des bibliothèques universitaires, des revues scientifiques afin de mieux visualiser le produit fini d’une recherche.
Cela évitera à tout candidat de partir sur des malentendus sur ce qu’est une thèse et une recherche.
Construire un projet de recherche attractif
La première étape d’un projet de recherche, celle qui va permettre de convaincre un directeur de thèse de vous encadrer, est le projet de recherche.
Le projet de recherche comprend :
- Un titre définissant le projet de recherche.
- Une ou plusieurs questions de recherche (on a le droit d’hésiter). Ces questions sont formulées aussi simplement que possible.
- Une synthèse de vos connaissances sur le sujet et qui permettent de justifier que la ou les questions de recherche sont pertinentes (5-10 pages sont suffisantes).
- Une thèse, ce sont surtout de bonnes données. Il est donc très important pour le futur directeur de thèse que vous lui indiquiez comment vous comptez procéder (quelles données, où sont-elles, comment comptez-vous y accéder si elles ne sont pas publiques, quels sont vos facteurs clés de succès pour parvenir à vos fins…)
- Un descriptif des raisons qui vous poussent à faire une thèse et le projet professionnel qui le sous-tend
- Des éléments relatifs au financement de votre thèse.
- Un CV précisant votre maîtrise des langues étrangères et notamment de l'anglais.
Ce projet de recherche n’est pas envoyé à la cantonade mais il est personnalisé pour chaque directeur de recherche pressenti. Cela signifie que, à l’instar d’une recherche d’emploi, vous aurez mené au préalable une recherche sur internet pour identifier les champs théoriques et empiriques qui intéressent le directeur de thèse que vous souhaitez contacter.
Un directeur de thèse sera convaincu si :
- les travaux que vous lui proposez s’inscrivent dans son propre programme de recherche (même thématique ou même cadre théorique) ;
- les données empiriques que vous projetez d’exploiter sont de qualité ou originales ;
- vous bénéficiez d’un financement de votre thèse ou avez des idées sur comment en obtenir un ;
- votre personnalité dynamique et entreprenante fait de vous un fort potentiel.
Les modes de financement d'une thèse
L'AFC propose tous les ans de financer une thèse grâce à une convention de partenariat passée avec l'ordre des experts-comptables. Cette thèse peut concerner la comptabilité financière, l'audit ou le contrôle de gestion. Merci de vous référer à la rubrique correspondante sur le site.
Les différents modes de financement :
1. Le contrat doctoral
Le contrat doctoral se traduit par un salaire versé au doctorant par le ministère de la Recherche dans le cadre d'un contrat de travail à durée déterminée de 3 ans. Ce salaire permet au thésard de se consacrer pleinement à la thèse.
À titre d’exemple, 4 000 nouveaux contrats doctoraux sont attribués chaque année, soit 22 % des étudiants inscrits en première année de thèse.
Pou bénéficier de cette allocation, les demandes doivent en principe être faites en année de master recherche auprès de l’école doctorale et ce avant le 1er avril. L’étudiant doit avoir moins de 25 ans lors de son inscription en première année de thèse. Des dérogations, accordées par le chef d'établissement, sont possibles pour les étudiants âgés de moins de 30 ans au 1er janvier de l'année de candidature, sur présentation d'une demande expresse et motivée du responsable de l'école doctorale.
Plus d’informations sur le site du ministère de la Recherche.
2. Les bourses doctorales PARC
Le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables (CSOEC), en liaison avec l’Association francophone de comptabilité (AFC), attribue chaque année une bourse d’étude doctorale, afin de promouvoir la recherche française en comptabilité-contrôle-audit, dont les travaux s’inscrivent dans le champ.
Un comité scientifique, composé des membres de la commission recherche de l’AFC ainsi que de représentants du CSOEC, désigne le lauréat de la bourse d’étude doctorale du CSOEC.
Le doctorant distingué par le jury de sélection recevra une bourse d’un montant annuel de 15 500 euros. La bourse est octroyée pour une durée de trois ans maximum, si le doctorant débute sa thèse, et pour une durée de deux ans maximum s'il est en fin de première année de thèse. Le doctorant s’engage à devenir adhérent de l’AFC pendant toute la durée de sa bourse d’étude.
Les doctorants éligibles devront préparer leur thèse dans un établissement français sous la direction d’un enseignant-chercheur membre adhérent de l’Association francophone de domptabilité (AFC). Les doctorants de nationalité étrangère peuvent être candidats à la bourse.
3. Les allocations régionales
Les allocations régionales (cf. la région dont dépend l’école doctorale de votre université) sont octroyées pour une durée de trois ans, non renouvelable. Leur montant est identique au contrat doctoral. Comme leur nom l’indique, elles sont versées par les régions. Elles sont bien évidement peu nombreuses. L’allocation régionale sous-entend une implication forte du doctorant. Il doit s’engager :
- à fournir régulièrement un dossier de suivi scientifique ;
- à poursuivre un cycle doctoral sur un thème concernant l’une des priorités régionales et dans un laboratoire reconnu par la direction de la recherche et des études doctorales ou par un organisme public de recherche ;
- à mener une action citoyenne dans la région : soutien scolaire à de jeunes élèves, tutorat d’étudiants de 1er cycle, promotion des métiers de la recherche, ou veille scientifique pour des entreprises. Un projet d’action devra obligatoirement être joint au dossier de candidature.
Le dossier de candidature doit être transmis au responsable du laboratoire dont il dépend. Ce dernier se chargera d’établir un pré-classement des demandes et les transmettra ensuite à l’école doctorale.
N.-B. : les allocations permettent d’intervenir à l’université en tant que moniteur.
4. La CIFRE
La convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE) implique un jeune chercheur, une entreprise et une équipe de recherche. Trois liens sont ainsi établis :
- Entre le jeune chercheur et le laboratoire de recherche, par l’intermédiaire de l’inscription en doctorat.
- Entre le jeune chercheur et l’entreprise, par l’intermédiaire d’un contrat à durée déterminée de 3 ans, ou indéterminée.
- Entre l’entreprise et le laboratoire de recherche, par l’intermédiaire d’un contrat de collaboration.
L’entreprise reçoit une subvention annuelle émanant de l’État, d’un montant de 14 000 euros. Elle doit verser un salaire mensuel brut de 1 957 euros minimum au doctorant (il est possible de négocier une rémunération supérieure). Les demandes doivent être adressées à l’ANRT (site de l'ANRT).
N.-B. : il est possible de signer une CIFRE dans certaines organisations publiques ou semi-publiques, mais cette pratique n’est pas encore très répandue.
5. Le CDD ou CDI (partie terrain) + ATER
Si aucune bourse ne lui a été attribuée et qu’il n’a trouvé aucune entreprise pour signer une convention CIFRE, le doctorant ne doit pas baisser les bras pour autant. Il peut mener sa thèse tout en étant salarié dans une organisation. Ce mode de financement permet au doctorant d’avoir accès au terrain quotidiennement et ainsi de mener une recherche productive et enrichissante.
En contrepartie, ce type de financement implique un travail conséquent et peu de temps disponible pour la vie privée. Travailler à temps plein et mener une thèse se révèlent difficile, c’est pourquoi il faut préférer un temps partiel (50 ou 80 %).
La dernière année de thèse peut être l’occasion de quitter le terrain de recherche et de rompre le contrat signé avec l’organisation pour obtenir un poste d’ATER (attaché temporaire d’enseignement et de recherche). En tant qu’ATER le doctorant assure un enseignement de 128 heures de cours ou de 192 heures de travaux dirigés ou 288 heures de travaux pratiques par an. La rémunération brute proposée est de 1 911,37 euros par mois ; à cela s’ajoute une prime de recherche et d’enseignement supérieur d’un montant annuel de 1 152 euros brut.
Plus d’informations sur le site du ministère délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche.
6. L’AUF
L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) est une institution multilatérale qui soutient la coopération et la solidarité entre les institutions universitaires travaillant en français, prioritairement avec les pays francophones d’Afrique, du Monde arabe, d’Asie du Sud-Est, d’Europe centrale et orientale et de la Caraïbe. Elle contribue également au développement de l’enseignement supérieur et de la recherche.
L’AUF est présente dans près de 70 pays. Elle est l’opérateur direct de la francophonie pour l’enseignement supérieur et la recherche et elle participe, ainsi, grâce au soutien des États et gouvernements ayant le français en partage, à la construction et à la consolidation d’un espace scientifique en français.
Plus d’informations sur le site de l'Agence universitaire de la francophonie.
7. Les bourses Eiffel
Le programme de bourses d'excellence Eiffel, lancé en janvier 1999 par le ministère des Affaires étrangères, est destiné à soutenir l'action de recrutement à l'international des établissements d'enseignement supérieur français, dans un contexte de concurrence accrue entre pays développés pour attirer l'élite des étudiants étrangers.
Le programme vise, en priorité, à former en France les futurs décideurs du secteur privé et de l'administration des pays émergents.
Ces bourses sont financées par le ministère des affaires étrangères français et gérées par EGIDE (centre français pour les échanges internationaux). Elles couvrent :
- les frais de voyage ;
- les frais de séjour (1 050 euros par mois) ;
- la couverture sociale.
Ces bourses sont ouvertes à différents domaines notamment celui des sciences de gestion.
Dépôt des dossiers avant la mi janvier, auprès de l’université ou l’école française dans laquelle l’étudiant souhaite mener sa formation.
Plus d’informations sur le site de l'Egide.
8. Les programmes européens
Pas de financement direct si ce n’est à l’intérieur des différents appels d’offres dans le 7e PCRDT, les actions COST, le programme ERASMUS Mundus et les projets TEMPUS.
- Un site à consulter, avec abonnement gratuit à la revue RDT, pour se tenir au courant de ce qui se fait en Europe : http://ec.europa.eu/research/rtdinfo/index_fr.html.
- Service communautaire d’information sur la recherche et l’information : http://cordis.europa.eu/fr/home.html.
- Pour rechercher une information ciblée : http://cordis.europa.eu/search/index.cfm?dbname=prog.
Le point de contact national est le ministère délégué à la Recherche.
- Les programmes pour la création de réseaux de recherche : actions COST.
- Les programmes de développement de recherches : 7e PCRDT ou framework program, regarder dans les appels « Science and society » : http://cordis.europa.eu/fp7/home_en.html.
- Télécharger le guide pratique du 7e PCRDT (format PDF).
- Possibilité de trouver des informations sur les différents programmes au sein des bureaux relations internationales des universités.
Les 10 bonnes raisons d'adhérer à l'AFC pour un doctorant
- Faire partie d’un réseau francophone de chercheurs spécialisés en comptabilité, contrôle, audit (CCA).
- Recevoir des bulletins d’informations sur les évènements recherche de son champ académique.
- Être abonné à la revue Comptabilité – Contrôle – Audit.
- Bénéficier de tarifs préférentiels pour les congrès organisés par l’AFC.
- Pouvoir participer au colloque « jeunes chercheurs » de l’AFC.
- Bénéficier de subventions pour des traductions en anglais d’articles.
- Bénéficier de subventions pour des congrès à l’étranger.
- Être associé aux évènements organisés par les partenaires professionnels de l’AFC (notamment au congrès de l’ordre des experts-comptables).
- Participer à une organisation qui défend la place des recherches en CCA en France et à l’étranger.
- Pouvoir présenter son travail dans le cadre des journées doctorales ou du congrès annuel.